Les études supérieures longues seraient bénéfiques pour la santé

Le rapport de l’OCDE « Regards sur l’éducation 2015 », publié le 24 novembre, révèle que le fait de suivre des études supérieures poussées optimise non seulement les chances des jeunes diplômés de trouver un emploi avec un salaire motivant, mais améliore également leur santé et augmente leur implication dans la communauté. Les statistiques sont révélatrices à cet égard !

Que disent les statistiques ?

Les diplômés de l’enseignement supérieur sont plus de 80 % en moyenne à avoir un emploi. Quant aux personnes ayant achevé leur lycée, ils sont 70% à avoir une vie professionnelle active. Les jeunes dont les études se sont arrêtées au niveau secondaire sont seulement 60% à intégrer le marché de l’emploi. Autre constat relevé par cette étude, les opportunités d’emploi qui s’offrent aux titulaires d’un master sont plus nombreuses et les salaires plus avantageux, comparés aux titulaires d’une licence.

Les adultes en emploi titulaires d’une licence (bac + 3) gagnent environ 60 % de plus que ceux qui n’ont qu’un niveau secondaire d’éducation, tandis que les détenteurs d’un master (bac + 5) ou d’un doctorat gagnent plus du double. En France, l’obtention d’une licence apparaît moins « rentable », avec un salaire 36 % plus élevé que pour les adultes qui n’ont pas dépassé le lycée.

Des bienfaits au-delà de l’aspect financier

Le rapport indique que les inégalités salariales et professionnelles liées au sexe ont tendance à s’estomper lorsque les diplômes sont élevés. Les femmes restent cependant sous-représentées parmi les diplômés travaillant dans des secteurs mieux considérés dans la hiérarchie sociale et offrant des salaires attractifs.

L’éducation supérieure n’a pas que des bienfaits d’ordre financier, souligne le rapport. Celui-ci précise que les adultes qui choisissent de suivre de longues études supérieures sont nombreux à s’estimer en bonne santé et à s’intéresser à des activités comme le bénévolat. Ils souhaitent également apporter leur contribution dans la vie publique et sont plus enclins à avoir confiance en la nature humaine.

 

Crédit photo : unef